Malgré un bon match de Jason Bach, les Souffelois ont pris l'eau à Evreux. Photo : Laurent REA

 

 

Ce n'est pas encore cette fois que Souffel l'emportera contre l'ALM Évreux. Quatre matches officiels depuis la saison dernière, et quatre défaites pour un BCS qui aura fait illusion durant le premier tiers de la rencontre, avant de subir les foudres d'un adversaire déterminé dans sa lutte à la qualification aux play-offs.

 

Tout avait pourtant bien commencé avec ce premier quart-temps réussi sur tous les plans, et notamment celui de l'adresse longue distance (5 sur 9 à trois points).

 

Après dix minutes, les Alsaciens tenaient la dragée haute aux locaux, avec un 20-20 (10e ') porté notamment par les deux tirs primés initiaux d'un Diarra assez en verve hier soir (11 point au final). C'était sans compter sur le réveil d'une ALM sans pitié. Sous l'impulsion de leurs deux feu-follets Cosey et Konaté, les Haut-Normands infligeaient un 15-5 au BCS et se mettait déjà définitivement à l'abri (35-25, 16e ').

 

20 minutes cauchemardesques !

 

Les joueurs de Stéphane Eberlin n'allaient effectivement plus pouvoir résister à la furia locale, se cassant les dents sur la grosse défense ébroïcienne (37 % d'adresse au buzzer final). Après une entame délicate, Davis inscrivait enfin ses premiers points contre son ancienne équipe (35-27, 17e ') et permettait de regagner les vestiaires avec un écart convenable (43-31, 20e ').

 

Tout le contraire d'un second acte cauchemardesque, où malgré le réveil de Vinson (6 points d'affilée entre la 25e 'et la 29e '), Souffel n'inscrivait que 18 petites unités en vingt minutes. Passes dans le vide, Imhoff obligé de shooter après les 24 secondes (32e ')... : le BCS subissait, subissait, subissait et se retrouvait même à... 40 longueurs sur un tir à mi-distance de l'intérieur US Mathis (82-42, 35e '). Les Ebroïciens se payaient le luxe de faire entrer leurs espoirs à plus de trois minutes de la fin, la note ultime s'avérant à l'arrivée très salée : 91-49, soit 42 points d'écart ! « On a pris une rouste, tout simplement ! On a combattu jusqu'à la mi-temps face à un adversaire plus fort que nous, mais ensuite, on a abandonné, regrettait Stéphane Eberlin. Même si on a assuré le maintien et qu'on n'a plus rien à jouer, c'est inadmissible, on n'a pas le droit de lâcher de la sorte. J'attends une réaction à domicile, vendredi prochain, contre Le Portel ».

 

Rien de grave, toutefois, puisque Tschamber et ses équipiers ont acquis leur maintien depuis la semaine dernière...